Du mercredi 5 au mardi 11 mars 2025, la nouvelle bibliothèque du Campus 2 de l’Université Alassane Ouattara (UAO) a été le lieu d’accueil des travaux relatifs à la phase de collecte des données pour cette autoévaluation. Cette démarche s'inscrit dans le cadre du projet ERASMUS+ JOINT QA FOR AFRICA, reflétant ainsi la volonté de l'UAO de renforcer ses processus internes et d'adopter une approche durable en matière de qualité.
Au cours de cette semaine intensive et studieuse, le comité de pilotage ad’hoc chargé de conduire l’autoévaluation a œuvré avec diligence et détermination afin d’examiner et d’évaluer, conformément au référentiel JOINT QA FOR AFRICA, les entités concernées par cette évaluation.
L’exercice a porté sur cinq grands axes de l’administration universitaire : la gouvernance et la qualité, la politique de formation, la politique de recherche, la vie universitaire ainsi que l’éthique et la responsabilité sociétale.
La collecte des données a aussi impliqué divers acteurs tels que les étudiants, les syndicats d'enseignants et PAT, les alumni ainsi que les partenaires socio-professionnels.
Cela a permis d'établir un état des lieux détaillé dont les résultats serviront à définir des actions correctives visant à améliorer les performances institutionnelles.
À l'issue de cette phase, le Professeur Henri BAH, Vice-président du Comité de pilotage ad hoc et Coordonnateur du projet ERASMUS+ JOINT QA FOR AFRICA à l'UAO, a exprimé sa satisfaction : « Mon équipe a travaillé sans relâche pour mener ce processus à bien. Chaque entité a été minutieusement examinée avec des éléments probants fournis dans un esprit convivial, fraternel et professionnel. »
Le Professeur BAH a également remercié les autorités universitaires, notamment le Président, pour leur soutien indéfectible dans la réalisation de ce projet ambitieux. « Je souhaite exprimer ma gratitude envers toute la gouvernance de l’Université, en particulier au Président KOUAKOU Koffi, pour avoir permis cette initiative d’autoévaluation à l’UAO ainsi que pour son attention et son soutien envers le succès de ce projet », a-t-il ajouté.
La prochaine étape consistera en une évaluation externe par trois experts internationaux qui donnera lieu à un plaidoyer incitant les ministères concernés à adopter le référentiel élaboré dans le cadre du projet comme outil commun d’évaluation pour diverses institutions d’Enseignement supérieur des pays impliqués : Côte d'Ivoire, Burkina Faso et Cameroun pour l' Afrique.
Il convient également de souligner que cette autoévaluation menée par l’Université Alassane Ouattara constitue une étape significative dans sa quête d'excellence en garantissant non seulement un suivi amélioré de la qualité des services offerts mais également une reconnaissance accrue sur le plan international.