Lors d’un récent rassemblement des Canadiens à l’Ambassade du Canada à Abidjan, Jacques Tremblay, expert en intelligence artificielle appliquée au secteur minier, COO et directeur général, a partagé sur sa page LinkedIn une rencontre marquante avec Benoît Courteau, cadre de l’entreprise canadienne Dynacor.
Dynacor est spécialisée dans le
traitement de minerai d’or acheté auprès de mineurs artisanaux. Elle a
récemment lancé ses activités en Afrique de l’Ouest, en débutant la
construction d’une usine pilote dans la région de Kédougou, à l’est du Sénégal.
Cette usine, d’une capacité de 50 tonnes par jour, sera alimentée par des
mineurs artisanaux locaux. Elle permettra à l’entreprise de tester ses modèles
opérationnels avant un déploiement plus large.
Dans son plan stratégique sur cinq
ans, Dynacor prévoit l’ouverture de quatre nouvelles usines : trois en Afrique
de l’Ouest (au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Ghana) et une en Amérique
latine.
Mais au-delà de l’aspect
industriel, Dynacor se distingue par son engagement dans une exploitation
minière artisanale plus propre et mieux encadrée. L’entreprise lutte contre les
pratiques illégales, fréquentes notamment au Ghana, où 85 % des activités artisanales
seraient informelles.
À travers son programme PX IMPACT®,
Dynacor propose un modèle d’or responsable, traçable et éthique. Une prime
payée par certains clients est reversée sous forme de projets de santé,
d’éducation et de développement communautaire dans les zones minières.
Avec cette approche, Dynacor
participe activement à la formalisation du secteur minier artisanal, tout en
améliorant les conditions de vie des communautés et en réduisant les impacts
environnementaux.
Une initiative inspirante, saluée
par Jacques Tremblay comme un exemple à suivre pour un avenir minier plus
durable en Afrique de l’Ouest.
Yero demi