Du 18 au 20 juin 2025, l’Université
Alassane Ouattara (UAO) a accueilli une mission d’évaluation externe dans le
cadre du projet ERASMUS+ JOINT QA FOR AFRICA, un programme destiné à renforcer
les dispositifs d’assurance qualité dans les établissements d’enseignement
supérieur africains.
Conduite par des experts et
observateurs venus d’Afrique et d’Europe, cette mission visait à apprécier les
pratiques internes de qualité de l’UAO et à évaluer leur conformité aux
standards internationaux.
Pendant trois jours, la salle de réunion de la
Vice-présidence du campus 1, a été le théâtre d’échanges riches et stratégiques
entre les évaluateurs et les différentes composantes de l’université.
> « L’objectif est d’examiner
les dispositifs d’assurance qualité de l’université et de renforcer leur
alignement avec les normes internationales. Notre rapport d’autoévaluation
institutionnelle du 10 avril 2025 a servi de base aux travaux des experts, qui
y ont apporté leurs regards croisés. À travers cette démarche, nous réaffirmons
notre engagement en faveur d’une culture continue de qualité au service de
l’enseignement et de la gouvernance universitaire », a déclaré le Professeur
Bah Henri, Vice-président du comité de pilotage ad hoc de l’autoévaluation et
coordonnateur du projet à l’UAO.

Organisée par la Cellule Interne
d’Assurance Qualité (CIAQ-UAO), la mission s’est déroulée dans un climat de
rigueur, d’écoute et de collaboration. Les évaluateurs ont eu des entretiens
ciblés avec les différentes parties prenantes : membres de la gouvernance,
enseignants-chercheurs, personnel administratif et technique (PAT), étudiants,
partenaires extérieurs et alumni. Ils ont également visité les infrastructures
afin d’apprécier de manière concrète les capacités opérationnelles de l’établissement.
L’évaluation a porté sur cinq axes
majeurs :
la gouvernance et l’assurance
qualité,
la politique de formation,
la politique de recherche,
la vie universitaire,
l’éthique et la responsabilité
sociétale.
Ces différents domaines ont été
analysés à la lumière des preuves documentaires transmises par les entités
impliquées.
Pour Maho Bléa Ornella, point focal
des étudiants au sein du comité de
pilotage cette évaluation a été un moment fort :
> « Cette expérience a été une
belle découverte. J’ai été impressionnée par le professionnalisme et la
bienveillance des experts. En tant qu’étudiante, je me suis sentie écoutée et
valorisée. Cela m’a donné encore plus de fierté d’appartenir à l’UAO et
renforcé mon implication dans la vie universitaire. »
La restitution orale, tenue le
vendredi 20 juin 2025, a marqué la fin des travaux d’évaluation. Le Professeur
COURFIA Keba Diawara, Président du comité d’évaluation et ancien Recteur de
l’Université de Ziguinchor (Sénégal), a salué l’engagement de l’institution :
> « Cette mission a révélé des
forces notables : un dynamisme institutionnel, une volonté affirmée
d’amélioration continue, et une mobilisation active des parties prenantes. Nous
avons été impressionnés par la qualité des documents, la transparence des échanges
et la disponibilité des équipes. L’UAO est clairement engagée sur la voie de
l’excellence. »
Toutefois, il a évoqué des pistes
d’amélioration:
> « Il sera nécessaire de
renforcer la formalisation des processus, d’optimiser les mécanismes d’autoévaluation
et d’améliorer la gestion des données pour appuyer la prise de décision
stratégique. »
Le professeur Diawara a également
tenu à remercier le Président de l’UAO, Professeur KOUAKOU Koffi, pour son
hospitalité, ainsi que la CIAQ pour la qualité de son organisation et son
professionnalisme"
Prenant la parole au nom du
Président, la Dre (MC) PALE Chantal épouse KOUTOUAN, Secrétaire Générale
Adjointe, a exprimé la satisfaction de l’université :
> « Nous sommes fiers des
résultats obtenus. Cette évaluation met en lumière nos acquis, mais surtout les
défis à relever. Il nous appartient désormais de corriger les insuffisances et
de consolider nos forces. »
Le rapport final de cette
évaluation est attendu pour septembre 2025. Il constituera une base pour un
plaidoyer régional visant à inciter les ministères de tutelle à adopter le
référentiel élaboré dans le cadre du projet JOINT QA FOR AFRICA. Ce référentiel
pourrait devenir un outil commun d’évaluation pour les institutions
d’enseignement supérieur dans les pays impliqués, à savoir la Côte d’Ivoire, le
Burkina Faso et le Cameroun.>
Le Service de
la Communication