À quelques jours de la célébration
nationale du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, prévue le
7 août à Bouaké, la ville est en pleine ébullition. Travaux de réhabilitation,
opérations de salubrité, mobilisation citoyenne… Tout est mis en œuvre pour
faire de cet événement un moment historique. Au cœur de cette dynamique, l’ONG
MURIR (Mains Unies pour le Respect des Institutions de la République), dirigée
par Berthé Mohamed, se distingue par son engagement constant sur le terrain.
Cela faisait 61 ans que Bouaké
n’avait plus accueilli une cérémonie nationale d’une telle ampleur. Pour Berthé
Mohamed, également président de la faitière
des associations et ONG de salubrité
de la Vallée du Bandama (Faos-VB), cette désignation est une reconnaissance
méritée pour la deuxième ville du pays. « Nous sommes très heureux d'accueillir
cette fête énorme ici à Bouaké. Vous voyez l'engouement dans la ville, tout le
monde est mobilisé. En tant que président de la société civile, c’est une
grande fierté », a-t-il déclaré avec enthousiasme.
L’ONG Murir concentre ses efforts
sur deux volets essentiels : la sensibilisation au civisme et la salubrité
urbaine. Consciente de l’enjeu d’image pour la ville et la région,
l’organisation mène une campagne de proximité auprès des habitants pour les
inciter à adopter un comportement exemplaire face aux invités de marque. «
Quand un étranger vient chez vous, il faut bien se comporter. Nous enseignons à
la population l’importance de l’accueil, du respect et de la discipline », a
souligné M. Berthé.
L’entretien a également été
l’occasion de rendre hommage à Amadou Koné, ministre des Transports et maire de
Bouaké, dont l’engagement pour l’embellissement et la transformation de la
ville est salué par tous. « Ils ont compris qu’il faut accueillir dans un
environnement sain. Aujourd’hui, Bouaké est propre, Bouaké est en chantier,
Bouaké fait bon vivre. On entend les échos au-delà de nos frontières », a
ajouté le président de MURIR, visiblement fier des avancées réalisées.
Fait remarquable, la population elle-même s’est emparée de cette dynamique. Loin d’être spectatrice, elle participe activement à l’assainissement et à la sécurisation de la ville, dans un esprit de solidarité et de fierté collective. « La population aide désormais le maire à assainir et sécuriser la ville. C’est un changement de mentalité que nous saluons », a-t-il souligné. Optimiste pour la suite, Berthé Mohamed a conclu par un appel à l’unité et à l’hospitalité, valeurs chères aux habitants de Bouaké. « Plusieurs peuples, une seule cité. Accueillons nos hôtes pour qu’ils repartent avec une image mémorable de notre ville. Cette fête doit rester gravée dans les mémoires ».
Yero demi