Suite à un article publié par le média en ligne Linfodrome le 22 juillet 2025, faisant état d'un acte de sabotage contre un centre d'alphabétisation pour femmes présenté sous le nom de « Centre d'alphabétisation Dominique Ouattara », la mairie de Diabo, par la voix de son maire Diéto Kouamé Marcel, a tenu à apporter un démenti formel et des clarifications importantes à travers un communiqué officiel relayé le jeudi 24 juillet 2025 sur sa page Facebook.
Selon le communiqué, une délégation municipale accompagnée des forces de la gendarmerie s'est rendue sur les lieux pour vérifier les allégations relayées par la presse. Toutefois, l'accès aux locaux a été impossible, la détentrice des clés étant absente au moment du constat. Plus préoccupant encore, les autorités locales ont constaté une confusion troublante sur l'identité de l'infrastructure.
En effet, la mairie rappelle avoir participé à la cérémonie officielle de remise de cette infrastructure, en présence du corps préfectoral de Botro, du Conseil régional du Gbêkê, de la DRENA, de l'Inspection de l'enseignement primaire de Diabo et Languibonou, et du représentant de la Fondation LONACI, donatrice de l'ouvrage.
À cette occasion, le Directeur exécutif de la Fondation LONACI avait clairement précisé que le bâtiment concerné était une école primaire publique de six classes, destinée à renforcer le système éducatif local. Or, lors de la visite de terrain, les autorités ont constaté que l'enseigne officielle de la Fondation LONACI avait été recouverte par une bâche numérique affichant « Centre d'alphabétisation Dominique Ouattara ».
Face à ce changement non signalé et non autorisé, la mairie a décidé de saisir définitivement la Fondation LONACI afin d'obtenir des explications. Parallèlement, la gendarmerie poursuit ses investigations pour élucider les circonstances ayant conduit à cette modification d'identité du bâtiment.
Le maire a également appelé à la responsabilité de tous, notamment des acteurs politiques et des médias, soulignant que toute manipulation de faits à des fines politiques est inacceptable, surtout dans un contexte national sensible.
Dans un message de fermeté et d'unité, la mairie de Diabo réaffirme son engagement pour la vérité, la transparence et le développement local, tout en rejetant toute forme de division ou d'agitation artificielle. « Nos populations ont besoin de stabilité, de développement et de paix. La politique de la terre brûlée n'a pas sa place dans notre commune ».
La mairie appelle enfin les citoyens à rester mobilisés autour des valeurs fondamentales de la République, dans un esprit de respect mutuel et de dialogue.
Yero demi